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Pour nous contacter : jemarchepourlaculture49@gmail.com

mercredi 21 mai 2014

Belle performance à Angers : Marche pour la culture du 17 mai !


Malgré la malencontreuse "concurrence" de la Gay Pride (dont la date était arrêté depuis longtemps), la Marche pour la culture 49 (dont la date a été décidée au niveau national) a tout de même rassemblé plus de cinquante personnes, pour une balade animée au cœur des rues piétonnes angevines.


Tout au long de la flash-mob, au rythme du sifflet, lignes, cercles, accélérations et ralentis du cortège ont attirés la curiosité des passants, avec lesquels nous avons pu échanger sur les menaces qui pèsent sur l'assurance-chômage. Pour la grande majorité, ils se sont montrés sensibles à la cause que nous défendons, en nous réaffirmant leur soutien.




Une fois arrivés au terme de notre périple, au pied de la Maison d'Adam, la mort d'une culture ouverte à tous et non marchande s'est annoncée à tous.


Il en faudrait plus pour nous résigner ! C'est le coeur vaillant que nous sommes repartis professer la bonne parole au sein de la Gay Pride, avec les quelques centaines de tracts qui nous restaient. Ici encore, un bon accueil à nos revendications dans le cortège festif qui déambulait dans les rues d'Angers pour réclamer eux aussi de meilleurs droits (Egalité des droits, PMA pour les couples homosexuels, etc). A noter tout de même la présence de militants de la CFDT, qui ont quand même daigné accepter nos tracts !





Finalement, c'était donc une belle journée de manifestations festives et animées, mais non moins revendicatives !

Pour une culture ouverte à tou-te-s et non marchande

Le ministre du Travail ne doit pas donner son agrément à l'accord UNEDIC !

mercredi 14 mai 2014

Manifestation à Angers samedi 17 mai !

Culture en danger ! Pas de culture sans droits sociaux !


Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars, un accord relatif à l'assurance chômage a été conclu en coulisses, orchestré par le seul MEDEF.

Avec ce nouvel accord, ce sont 400 millions d'économies réalisées sur le dos des chômeurs. Sous prétexte d'économie, il organise une destruction des droits acquis par la lutte : les intérimaires sont tout simplement sacrifiés et les intermittents sévèrement touchés. Une augmentation significative des cotisations chômage, un plafond mensuel de cumul des salaires + indemnités et l’instauration d’un différé de paiement rendant encore plus difficile le calcul des heures travaillées : ces mesures vont amener l' intermittent vers la précarité et faire perdre leur s allocations à d e nombreux artistes et techniciens du spectacle. Le ministre du Travail ne doit donc pas agréer cet accord inique.

Si nous ajoutons les coupes budgétaires drastiques sur les sommes allouées à la Culture, les conséquences sont violentes pour les professions du spectacle vivant, des arts plastiques, du cinéma, de l’audiovisuel, de la presse et dans les réseaux associatifs.

Cela nous concerne tou-te-s !
 

MOBILISONS – NOUS
17 Mai – 14 heures // Place du Ralliement à Angers
COLLECTIF JE MARCHE POUR LA CULTURE 49

 

 



Conférence au Quai avec Chloé Langeard : une réussite !

Une soixantaine de personnes a assisté à la conférence/débat que nous organisions ce mardi soir au Quai. Après l'intervention de Chloé Langeard en introduction au débat, de nombreux échanges ont pu avoir lieu avec la salle, qui se sont parfois poursuivis après la conférence dans le forum du Quai, et parfois même jusque sur le parvis du théâtre.

Les échanges avaient commencé dès 18h, heure à laquelle nous avons déployé une banderole dans le forum. C'était aussi l'occasion de distribuer des tracts appelant à la manifestation de samedi, et d'informer sur la conférence du soir. L'AG hebdomadaire du collectif s'est tenue dans ce lieu public, afin de sensibiliser le public.



L'intervention de Chloé Langeard nous a rappelé le contexte du conflit hors-norme qui agite le milieu de la culture depuis plus de 30 ans, puisque c'est en 1980 qu'il a commencé. Tous les aspects de ces métiers hors-normes, qui justifient l'existence à eux-seuls d'un régime spécifique, ont été dressés, de la flexibilité du travail au besoin de reconnaissance, en passant par les phénomènes d'isolement et la question du salaire.




 Il est à noter, explique Chloé Langeard, qu'à chaque réforme, on assiste à une dé-popularisation du régime d'assurance-chômage, avec une stigmatisation des intermittents comme étant des "privilégiés". La rhétorique que l'on entend aujourd'hui pour défendre une casse du régime n'est d'ailleurs pas nouvelle puisque c'est la même que dans les années 80 où le CNPF (Conseil National du Patronat Français, ancêtre du MEDEF) pointait déjà du doigt les stars qui touchaient le chômage.

 Aujourd'hui, le MEDEF aimerait bien se débarrasser des encombrants salariés des annexes 8 et 10 puisqu'ils seraient à eux-seuls responsables du pseudo-déficit de l'assurance-chômage. Il préfèrerait que ce soit l'Etat qui prenne en charge les intermittents, alors même que ce dernier vient d'annoncer 50 milliards d'économie dans son budget. Le cynisme est à son comble !



Vous pouvez ré-écouter la conférence dans son intégralité (à partir de 4 minutes) :


mercredi 7 mai 2014

Conférence-débat au Quai le 13 mai - Connaître l'histoire de l'intermittence pour mieux défendre nos droits, construire un autre avenir pour tous !

Mardi 13 Mai
Le Quai, Angers

Connaître l'histoire de l'intermittence
pour mieux défendre nos droits,
construire un autre avenir pour tous.

Salut à toi l'intermittent, salut à toi l'acteur culturel, salut à toi l'intérimaire, salut à toi le chômeur, salut à toi le retraité,
salut à toi le salarié !


Vous êtes tous bienvenus
à la CONFERENCE-DEBAT
organisée en réaction à la réforme de l'assurance chômage :


Mardi 13 mai
à 20h45
Le Quai, salle T 900

Entrée gratuite

"Depuis près de 30 ans, l'argument du déficit du régime des intermittents du spectacle et des abus revient comme un leitmotiv médiatique et politique justifiant sa remise en cause.
Cette conférence-débat entend dépasser cette polémique pour éclairer la condition des intermittents du spectacle au regard du long conflit social qui les anime depuis près de 30 ans. Face à l'actualité du mouvement, il s'agira d'identifier les sources de blocage pour avancer des pistes de réflexion."


Animée par la sociologue Chloé Langeard, chercheuse à l'Université d'Angers, au sein du GRANEM, Groupe de recherche angevin en économie et management.

Elle est l'auteure de l'ouvrage :
"Les intermittents en scène - Travail, action collective et engagement individuel."


Collectif 49 Je marche pour la culture

samedi 3 mai 2014

L'étrange cas du Docteur Rebsamen et de Mister ministre

Nous savions que les promesses électorales étaient solubles dans les postes à responsabilités, mais le cas qui nous intéresse est particulièrement grossier pour qu'on s'y arrête.

Si la mémoire ne vous fait pas encore défaut, ce n'est pas forcément le cas de notre tout nouveau ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, François Rebsamen. Rappelez-vous la campagne des municipales, qui s'est achevée il y a un peu plus de deux mois. Sur le site de campagne du maire de Dijon, pas encore nommé ministre, on pouvait lire la déclaration de son adjointe Christine Martin :



D'ailleurs, la page web en question est toujours en ligne.

Aujourd'hui interviewé en sa qualité de ministre par Christophe Barbier sur I Télé, il annonce "toujours soutenir les intermittents [...] indispensables pour faire vivre la culture [...], indispensables pour le rayonnement culturel de notre pays". Hourra ! Enfin un homme politique qui ose aller jusqu'au bout de ses convictions et défend les salarié-e-s !

Et bien non ! Car c'était sans compter sur la magnifique pirouette de l'ex-Maire de Dijon. Le docteur Rebsamen s'est transformé le temps d'une nomination en Mister ministre... Et, en bon ministre qui doit soutenir son gouvernement, très généreux avec le MEDEF (35 milliards de cadeaux avec le Pacte de Responsabilité) et qui va mettre à mal tous les services publics -y compris celui de la culture bien entendu- avec l'annonce de restrictions budgétaires de l'Etat de 50 milliards d'euros, Mister ministre annonce fièrement qu'il va "le valider" le fameux accord UNEDIC. Parce que, vous comprenez bien, "ce n'est pas rien d'avoir un accord paritaire entre le MEDEF, de FO et de la CFDT" nous dit-il... et en plus les "partenaires sociaux" ont corrigé une petite erreur qui aurait mis plus en difficulté les petites allocations que les grosses -encore heureux.... Alors il va "le valider" l'accord. Et cela malgré toutes les propositions qui ont pu être faites par le comité de suivi... Tu parles d'un dialogue social...

Annonce à voir dans la vidéo ci-dessous :




Voilà qui est dit. Dans un discours très paternaliste, il nous précise que les intermittents se doivent d' "être raisonnables et faire eux aussi un effort pour l'ensemble des chômeurs" (!). Comprenez : il faut que les intermittents acceptent de voir leur régime spécifique déjà bien précaire mis à mal une nouvelle fois, en acceptant une baisse de leurs allocations, des différés de paiement, des délais de carences suite à une fin de contrat, etc. Il se garde d'ailleurs bien de préciser que les intérimaires, les chômeurs et les retraités seront eux aussi touchés si ce texte est agréé par le gouvernement. Mais qu'importe, puisqu' "on a sauvé, au travers de cet accord, l'assurance chômage" ! Il n'y a pas besoin d'être spécialiste en langue de bois pour s'apercevoir qu'il s'agit ici d'un cas avéré...

Le cas que nous venons d'étudier relève typiquement d'un démagogique retournement de veste. Une fois élu, qu'importe les engagements, qu'importe les promesses ! Comme il le dit lui-même, "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça s'en va". Son habilité presque artistique de prendre les gens pour des cons nous invite donc à lui conseiller de s'en aller ! Très loin.

Le message est clair : il se fout de nous. En aucun cas la signature de cet accord ne permettrait de défendre les intermittents ! Au contraire, il va aggraver la situation de personnes qui vivent déjà dans des situations très précaires.

Nous allons donc devoir lui montrer encore une fois que nous ne laisserons pas faire, et cela même si il signe cet accord qui est un véritable recul des droits sociaux pour les intermittents, les intérimaires, les précaires et les chômeurs, et par conséquent un recul pour la diversité culturelle !

Nous avons d'ors et déjà prévu d'aller revendiquer et informer sur Angers :

- Le 13 mai à 20h45, une conférence-débat au Quai aura lieu, animée par Chloé Langeard
- Le 17 mai, une journée nationale de mobilisations est prévue

Et partout en France, des actions ont lieu tous les jours pour informer le grand public de la duperie.

 Pas de culture sans droits sociaux !

Non à l'agrément de l'accord UNEDIC !

vendredi 2 mai 2014

La lutte est un art de rue !

Les intermittents et précaires ont bien répondu présents aujourd'hui à l'occasion de la traditionnelle manifestation du 1er mai. Parmi le millier de manifestants venus fêter cette "journée internationale des travailleur-se-s", une bonne cinquantaine d'intermittents, précaires et chômeurs ont défilé derrière les banderoles de la CGT-SFA et du collectif 49 "Je marche pour la culture".



 Une réussite qui appelle évidemment à de prochaines actions :

- Le 13 mai à 20h45, une conférence-débat au Quai aura lieu, animée par Chloé Langeard
- Le 17 mai, une journée nationale de mobilisations est prévue, notamment sur Angers




Déficit toi-même !


 UNEDIC ta mère !


Quelques articles de la presse locale ont parlé de nous :

Sur Angers TV :
http://angers-tele.fr/le-journal/?video=1812 (cliquer sur la photo pour lancer la vidéo)